u souris, inconscient du regard réprobateur de ta mère et de la colère froide de ton père. Tu ne penses qu'à t'amuser, sans te douter un instant que tes rires innocents sont aux oreilles de tes parents des hurlements. Comment pourrais-tu le deviner à seulement cinq ans ?  Tu cours, voles sans t'occuper de ce qui t'entoure, changeant de pièce en quelques secondes. Tu vis. Alors quand une main t'arrête et que tu sens une douleur irradier le long de ta joue, tu n'arrives pas à savoir ce qui vient de se passer. Tu t'arrêtes dans ta course effrénée contre un ennemi invisible, commun à tout petit garçon s'imaginant un jeu et pose ta main timide contre cette joue douloureuse. Ébahi, tu réalises que c'est la première fois que ton père te frappe. Comme brûlé au fer rouge, tu recules face à cette nouvelle image que tu te fais de ton père et de cette brutalité naissante. Les yeux rivés au sol, baignés de larmes, tu luttes contre les sanglots qui t'assaillent.  Conscient de la présence de ta mère dans ton dos, tu t'étonnes de ne pas sentir sa compassion maternelle, compassion qui au final n'a jamais été un trait dans la personnalité de cette dernière. Elle n'avait eu d'enfant que pour donner un héritier à son mari en fin de compte. Le coeur serré, tu assistes à la scène avec espoir et retenue. Alors quand la voix de ton père s'élève, cela confirme bien ce que tu penses. « Je ne m'excuserais pas pour mon geste. Tu étais en tort. Courir ainsi en poussant des cris incohérents est indigne de mon fils unique. » Ironie de la vie, le petit garçon que tu es n'avait pas choisi cette vie. Tu n'avais jamais demandé à naître dans cette famille et à être élevé par des adeptes de la perfection. Tu demandais juste à pouvoir jouer comme tout enfant de ton âge, à penser à tout sauf à être un parfait garçon sage, cultivé et poli. Le parfait petit garçon que toute bonne famille rêve d'avoir un jour. Tu n'osais pas protester, sachant pertinemment qu'en cas de désobéissance ou d'interrogation de ta part, tu le paierais encore plus cher. Alors tu priais .. Tu demandais un échappatoire, un idée, n'importe quoi te permettant de prendre ta revanche un jour sur tes parents. Tandis que tu hochais la tête comme un pantin dans les mains de ton père, tu écumais de rage à l'intérieur. Tu n'avais jamais souhaité cela et étais bien conscient de l'injustice de sa situation. La situation financière de la famille Hamilton ne te touchait pas non plus. Quitte à pouvoir vivre comme un enfant libre de ses mouvements, tu aurais tout donné contre cela. Tout.

ien trop ivre pour aligner un seul pas correctement, tu avançais doucement en direction du porche de la demeure dans laquelle tu avais grandi et dans laquelle tu avais appris au fur et à mesure que rien ne te permettrait de te libérer de tes parents et des chaînes qui t'entravaient. Tu avais donc suivi chaque conseil, chaque avis à la lettre, laissant le venin familial s'insinuer dans ton esprit et le changer de façon définitive. Parfait. Tu étais devenu parfait aux yeux de ton père, fier de son oeuvre d'art, de sa marionnette. Jusqu'à présent, tu avais même réussi à briller de par ton excellence et de ton attitude. Tu avais rendu ton paternel si orgueilleux et satisfait que ce dernier t'avait quasiment obligé à aller fêter cela. Une erreur fatale puisque tu y avais pris goût. La douce liqueur tiède qui réchauffait ton coeur et la compagnie non négligeable de la gent féminine avaient même réussi à prendre le pas sur toutes tes résolutions et tes habitudes prises depuis ton enfance. Débraillé, dévergondé, le jeune premier que tu étais était parti, laissant place au fêtard imbu de lui-même et ne pensant qu'à son propre plaisir. Dissimulant du mieux que tu le pouvais la vérité à tes parents, tu avais jusqu'à présent pu rentrer sans éveiller les soupçons. Prodige ou non, tu te doutais bien que cela n'allait pas durer encore bien longtemps. Et tu avais raison. Quelques pas de travers, des mouvements de bras inutiles et le bruit d'un objet se brisant en milles morceaux au sol suffirent à cela. Tu attends quelques instants, rien, quand la lumière s'allume, laissant apparaître ton père en peignoir. Tableau trop amusant pour ton esprit sous l'emprise de l'alcool. Un éclat de rire qui te vaut d'être bousculé, frappé et réprimandé. Et tu ris, tu ris de cette situation. Tu es totalement hors de contrôle et déraisonnable. Tout tourne autour de toi et ton sourire s'efface quand tu réalises que le froid te fait trembler et que la pluie tombe à dru sur toi. Incompréhensible. Tu cherches et trouves enfin son père sur le proche, hors de lui mais pourtant résigné. Il te jette un sac à tes pieds. Sans un regard, il se tourne et attrape la poignée. Hésitant, il finit tout de même par attendre quelques instants pour t'achever et par la même occasion, renoncer à ce rêve d'un fils parfait qu'il chérissait tant. « Je ne veux plus te voir. Tu n'es plus mon fils. Va-t-en. » finit-il par déclarer avant de te fermer à tout jamais la porte de la maison familiale.

u erres, sans but précis dans cette demeure détruite, abandonnée. Une demeure qui te ressemble. Traînant ta carcasse dénuée d'envie de vivre et d'espoir dans toutes les pièces de la maison. Tu te caches, priant nuit et jour que tout cela ne soit que cauchemar et que tu n'es pas cet homme ayant tout perdu que tu ne regardes plus dans la glace depuis bien trop longtemps. Ton reflet est devenu ton ennemi peu après que tu ne te sois retrouvé à la rue, sans rien. Tu n'étais plus parfait et tu ne voulais en aucun cas voir la personne hideuse et sale que tu étais devenu au fil du temps. Constamment seul, tu lis, tu dors, tu t'imagines mourir mille morts pour échapper à cette vie monotone et dégoûtante. Avachi sur un fauteuil du salon sombre et délabré, tes yeux se perdent au loin, caressant du regard les quelques meubles en mauvais état et parfois la fenêtre laissant passer quelques rayons de soleil. Tu attends. Quelle est ta surprise quand tu vois une ombre passer près de la demeure pourtant si soigneusement évitée des voisins. Croyant devenir fou, tu restes immobile et calme jusqu'à ce que cette même ombre réapparaisse. Étaient-ce les ténèbres venus t'emporter pour abréger ton supplice ? Obsédé par le phénomène, tu sors et tombes nez à nez avec une fille que tu n'avais jamais vu avant. Mécontent, tu la dévisages d'un air mauvais comme si elle représentait toute la méchanceté du monde. Conservant un part d'ombre grâce au porche, tu fronces davantage les sourcils quand tu t'aperçois qu'elle a arraché quasiment la totalité des roses poussant devant la façade. Furieux de constater que la seule source de beauté de ta demeure venait de t'être ôté, tu t'avances, bien décidé à faire payer cette inconsciente. « Comment osez-vous vous approprier ceci et venir sur mes terres. Êtes-vous bête ou seulement suicidaire de vous aventurer ici ? » Il était évident qu'elle n'en savait rien et qu'elle n'écoutait pas les voisins à propos de cette propriété, mais la voir ainsi démunie et mal à l'aise te ravissait. Cela faisait bien longtemps que tu n'avais pas eu de compagnie, et encore moins de distraction. Savourant avec satisfaction l'air contrit de la demoiselle, tu t'étonnas de sa demande consistant à la faire entrer à l'intérieur pour pouvoir parler de la façon dont elle pourrait s'excuser. Hésitant et étonné, tu te surpris à la contempler comme si elle était une des merveilles du monde. Accablé par des pensées toutes aussi curieuses qu'inquiétantes, tu consentis à la laisser passer et ne pu t'empêcher de sourire quand tu fermas la porte derrière toi. Les bras croisés, tu perdis rapidement ton euphorie du moment quand tu aperçus son expression en détaillait l'intérieur du regard. Avançant dans l'entrée, tu fus ravi de constater qu'une brillante idée venait de germer dans ton esprit dérangé. « Vous allez rester. Pour avoir saccagé ces si belles roses, vous allez rester et vous occupez de la maison.  » Conscient de la peur grandissante chez la demoiselle, tu t'empressas de la retenir et de fermer à double tour la demeure. Peut-être était-ce une idée totalement folle, mais tu étais resté tellement longtemps en dehors du monde que tu ne connaissais plus vraiment les limites.

a vie ne se résumait désormais plus qu'à un chambre sombre et la solitude quasiment permanente. Tu en arrivais à te demander comment tu avais pu en arriver là. Tu étais cet héritier si apprécié, si beau, si intelligent autrefois/ Alors quand tu étais parti en exil dans cette maison qui était tienne, tu avais toujours pensé que tu ne pouvais pas faire bien pire que cela. Et voilà que tu étais enfermé dans un asile après que ta dulcinée ait été découverte. Et tu l'aimais tellement que tu venais à te demander si elle était bien réelle et si tu ne l'avais pas imaginé. Dans tes moments les plus lucides, tu te disais que c'était impossible qu'une femme si parfaite soit tombée un jour amoureuse d'une personne comme toi qui l'avait enlevé et séquestré. Ce n'était que dans tes rêves que tu revoyais son visage, que tu voyais son sourire et que tu entendais sa voix t'appeler au loin. Une chimère semblable aux sirènes. Une chimère que tu crois parfois voir et entendre quand cette bibliothécaire t'autorise à passer quelques instants en sa compagnie afin de choisir quelques libres, seul échappatoire que tu avais. Tu lui trouves certaines similitudes mais cela reste si flou et si impossible à tes yeux que tu n'oses pas croire qu'elle ait été jusqu'ici pour être avec toi. Une hérésie dont tu te rends coupable dans tes pires moments. Et tu veux y croire tant ton coeur souffre de son absence. Tu veux être sûr que tu ne sois pas devenu totalement fou dans cet asile au point de voir ta douce partout.

FELICITATIONS MA CAILLE, après un dur combat pour finir ta fiche t'as conquis le graal Nous sommes heureux de t'accueillir chez nous, tu fais partie de la mifa maintenant. Tu veux un cookies ? Demande à Rozar, moi je sais pas les faire

Mais hololo, attends, STOP. Avant de faire quoi que ce soit et de rp comme un lapin magique , y a deux/trois petites choses que tu dois faire.
Parce qu'on est chiants, on assume, un staff c'est là pour embêter les membres n'est-ce pas ? Alors ma moule, avant de te ruer vers tes petits camarades itout, n'oublies pas de recenser ton avatar si tu veux pas voir débarquer un ptit nouveau avec ta bouille de fraîcheur bottin Donc viens nous fouetter si tu remarques une étrangeté dans le bottinou, transforme-toi en boulangère et crie à l'injustice De même, pense aussi à recenser ta maladie ou tes maladies ICI si t'es un petit fêlé du bocal ainsi que ton conte et ton personnage ICI Bah oui attends peut pas y avoir deux cendrillon ce serait bizarre coco puis ça t'embêterait alors go go go fais nous ça

Si tout est OK, tu peux désormais te lancer dans l'aventure IOADienne et aller créer ta fiche de liens et de RPs! C'est important pour les relations, les ennemis, les amis, les amours & compagnie N'hésite pas non plus à remplir ton profil c'est toujours plus swag un profil entretenu et tu peux faire une demande de profil par là Si t'en as envie tu peux aussi faire une demande de rang ou de lieux si tu souhaites RP dans un endroit bien particulier.

En passant n'hésites pas à relire les annexes ou les points qui t'auraient échappés, c'est pas du luxe parfois Par contre, n'oublie pas SURTOUT PAS de passer régulièrement ici quémander tes points pour ton activité mon brave c'est très important!

Allez, je t'embête pas plus longtemps, POUR FINIR, toute l'équipe espère que tu t'amuseras bien sur IT'S ONLY A DREAM et on te souhaite un bon jeu