it's time for our sitting : who are you?
♜ Votre personnage côtoie-t-il depuis longtemps l'asile de Rosewood ? Quand est-il arrivé ici ? Dans quelles circonstances et pourquoi ?Pearl
a grandi avec l'asile de Rosewood, elle l'a vu de ses yeux d'enfant, gosse égarée cherchant à retrouver une main rassurante. Elle l'a vu de ses yeux horrifiés de victime apeurée. Elle l'a vu de ses yeux de patiente, criminelle enfermée pour purger ses peines et guérir d'une folie destructrice.
Son père Caleb Seashells fait parti de
l'Ordre des Sept lorsqu'il était en déplacement professionnel à Rosewood sa famille le suivait, Pearl et
ses soeurs adoraient jouer dans le labyrinthe lorsqu'elles étaient enfants, fillettes naïves qui prenaient la sinistre demeure pour
une cour de récréation. Elle était sourde aux hurlements, elle était aveugle aux atrocités, tout n'était que
parties de cache-cache et rires de gamines insouciantes. Tout changea lorsque
sa mère Elizabeth fut assassinée dans ce même labyrinthe où elle jouait sans arrêt, par un patient dangereux de l'aile-est Marc Swanson. C'est du moins
l'histoire officielle que les autorités répétèrent aux médias. Plus rien ne fut comme avant après ce jour funeste,
leur paternel leur interdit formellement de remettre un pied à Rosewood et c'est ce que fit Pearl tout comme ses soeurs. Il était plus facile de nier, effacer les souffrances et faire comme si tout ceci n'avait jamais existé,
oublier une vérité qu'elle avait su autrefois. Elle ne retourna en ces lieux que dans de bien sombres circonstances...
Sa soeur aînée Melody fut internée ici, elle lui rendit visite, occasionnellement...
Avant d'elle-même sombrer dans la folie, le passé remontant à la surface. Même dans les profondeurs les
souvenirs finissent toujours par trouver un chemin.. Et quel chemin. Elle fut jugée pour homicides en
1948,
accusée de meurtres en série les avocats de son père plaidèrent la folie et elle fut enfermée à Rosewood pour y finir ses jours. Elle se révéla être celle que les journaux de l'époque surnommaient
la Mante Religieuse car de façon similaire à l'araignée
elle assassinait des hommes après l'accouplement. Hommes difficilement identifiables car
leur tête étaient systématiquement retirée, on les retrouvaient ainsi en pièces détachées, sans visage et sans avenir. Nul ne sait à ce jour où elle a dissimulé les têtes. Certains racontent qu'elles auraient coulé dans les Grands Lacs de Chicago mais le mystère reste entier.
Des infidèles, des menteurs, des manipulateurs ! Tous succombants aux charmes de la jeune femme pour finir par le payer de leur vie, puisque leur âme était impure, il n'y avait pas d'autres issues.
Ils devaient être puni.
Et si aujourd'hui encore vous lui demandez si elle éprouve des remords, elle vous répondra en riant qu'ils méritaient bien leur châtiment.
♜ Se plait-il à l'asile ? Quel est son impression face à cet endroit ?Pearl est changeante, lunatique
elle est aussi instable et étrange que cet endroit, ainsi elle voit parfois l'asile à travers ses yeux d'enfant, y retrouvant ses repères d'autrefois,
un grand terrain de jeu... Ou plutôt terrain de chasse désormais. La plupart du temps
elle ne se plait guère entre ces murs, elle se sent
prisonnière et épiée, elle se sent dominée, utilisée, dirigée. Elle déteste
ne pas avoir le pouvoir sur sa destinée, ne pas avoir de choix. De plus son orgueil la pousse à croire qu'
elle n'a pas sa place ici, elle est une victime de l'absurdité du système judiciaire, de la stupidité des jurés, de l'aveuglement des psychiatres.
A ses yeux elle n'a rien à voir avec ces dégénérés qui remplissent les cellules de l'asile, elle devrait être dehors,
à répandre son courroux et non à perdre son précieux temps ici.
Elle n'a pas peur de l'asile, elle s'y seule et démunie mais n'est pas effrayée par son aspect repoussant,
elle connait ces couloirs mieux que quiconque et elle et ses soeurs jouissent de
certains privilèges grâce à leur nom. Ici ses névroses grandissent, son appétit se fait plus présent, plus persistant aussi...
L'appel des profondeurs se fait entendre un peu plus chaque jour. Et puis, il y a
le labyrinthe... Elle le craint plus que tout autre chose.
Il est le berceau de l'horreur.
♜ Que ressent-il vis à vis de sa situation ? De ses conditions de vie ? De son traitement ? En a-t-il seulement conscience ? Est-il effrayé ? Tente-t-il de s'évader ? (parlez des sentiments de votre personnage face à son internement, à l'asile, à ses psychiatres ect...)Ses conditions de vie ? A ses yeux
elles sont lamentables, bien qu'elle et ses soeurs soient
bien mieux traitées que le reste des patients elle se sent incroyablement diminuée ici. Elle qui vivait dans le luxe et l’opulence n'est pas habituée à tant de négligence. Jeune fille pourrie gâtée et capricieuse
cette effroyable chute dans son ascension sociale la met hors d'elle, irritable et éternelle insatisfaite il est courant de
l'entendre se plaindre tout au long de la journée. Du personnel (comme si cette dernière s'attendait à avoir ses propres domestiques), de son traitement, de ses libertés restreintes, des sanitaires, de la nourriture ect... Elle refuse catégoriquement de porter une blouse, s'habille et se maquille chaque matin selon ses goûts, a redécoré sa cellule, y fume comme un pompier et use et abuse de son droit de visite. Par ailleurs elle se fait livrer tout un tas de colis et présents plus chers les uns que les autres,
toujours dans les excès les infirmières en charge de son dossier se plaignent s'en arrêt au directeur que Miss Seashells leur manque de respect, se prend clairement pour la princesse des lieux, insupportable et autoritaire
elle joue de son nom pour qu'ici on lui passe toutes ses lubies. Ce qui ne marche pas toujours à son grand désarrois. Quant à ses médecins ? C'est bien simple, Pearl a tendance à vouloir
séduire chaque homme qui croise son chemin, par chance ils ne retiennent pas tous son attention.
♜ Quelle est la situation familiale de votre personnage ? Parlez-nous de son passé avant son arrivée à Rosewood.On ne né pas fou. On le devient. Par la force des choses. Pearl a peut-être toujours eu, ce grain d'étrangeté, ce vice lattent mais il restait caché, enfouie tel un serpent glissant sous la peau d'albâtre.
Peut-être que les Seashells sont réellement maudits, peut-être pas. Tout commença avec
la jalousie maladive d'un homme pour une femme bien trop belle. Si belle que tous les hommes la désiraient et que toutes ces dames désiraient être elle. Il y avait quelque chose dans sa démarche, dans son sourire, ou tout simplement ce
regard océan incomparable, ensorcelant. Caleb Seashells était un homme d'affaire très occupé, tout le monde savait cela, père aimant choyant ses filles comme personne mais
mari autoritaire, contrôlant, étouffant. Il prêtait à sa femme de
nombreuses liaisons, si nombreuses qu'il voulu même
la faire interner pour nymphomanie à l'asile de Rosewood. Pourtant elle n'était pas malade, elle ne l'aimait que trop, et elle n'aimait que lui. Mais
la jalousie est aveuglante, dévorante, lorsque l'on croit que sa compagne n'est qu'une
sirène tentant les pêchés des passants. D'un couple heureux, d'une famille épanouie les Seashells tombèrent dans
une spirale destructrice, des querelles à n'en plus finir, des disputes
de plus en plus violentes et répétées. Et d’accusations en menaces un voile de terreur s'abattit sur le foyer. Elizabeth Seashells en vint à ne plus supporter de vivre en la demeure familiale, elle la quitta durant quelques mois de 1932 pour retourner vivre chez ses parents dans une ville voisine. La rumeur raconte que ne supportant pas la distance avec ses trois filles elle revint rapidement dans le droit chemin, chemin tracé par
son époux paranoïaque. C'est à cette sombre période que tout se dégrada pour les Seashells, Harmony ne se souvint pas des cris dans la maison,
de la colère de son père, de la peur de sa mère. Elle ne se souvint pas des vases brisés, des fleurs fanées, de cette ambiance glaciale qui régnait dans le corridor. Et puis il y eut
ce fameux jour de février 1933, la famille Seashells était de séjour à Rosewood, Caleb ayant quelques affaires professionnelles à régler à l'hôpital. Comme d'ordinaire les filles jouaient à l'extérieur, elles couraient, riaient, il n'y a pas plus belle insouciance que l'enfance. Mais
cette partie de cache-cache ne se termina pas comme toutes les autres, Harmony longeait le labyrinthe, sa chevelure rousse se mêlant aux feuillages, elle courrait, elle courrait à en perdre haleine dans l'espoir de semer
ses deux sœurs qui la poursuivaient. Elle s'arrêta soudainement dans sa fuite effrénée, reconnaissant cette silhouette élégante dans sa robe de mousseline, pourtant
elle semblait différente, paniquée, sur ses gardes.
Elle était apeurée, presque tremblante mais Harmony n'y vit rien, elle ne perçu que la chaleur de son regard, la beauté de ses traits. Elle voulu la rejoindre lorsque son aînée agrippa son bras laissant échapper un rire cristallin
« Je t'ai retrouvé ! » Oui...
Melody la retrouvait toujours. La retrouvera toujours. Euphony les rejoignit à peine quelques secondes plus tard, elle pensa à se plaindre de ses aînées, voulant leur reprocher de toujours la semer mais quelque chose l'empêcha de dire mot.
Une ambiance dérangeante, un vent glacial leur parcouru l'échine et lorsque leur mère posa les yeux sur elles, elles n'osèrent s'approcher plus. Celle-ci sembla plus que surprise de les trouver là, son visage si doux d'ordinaire était horrifié, d'une voix ferme mais d'un geste précipité elle leur ordonna de
se cacher dans les buissons. Harmony ne comprenait pas, Euphony ne voulait pas écouter mais Melody attrapa ses sœurs et les emmena se cacher avec elle. La fillette rousse par reflex ou instinct serra fermement la main de son aînée et la main de sa cadette dans les siennes.
Leurs doigts s’entremêlant elles attendirent silencieuses que l'on vienne leur dire que le jeu était fini, que la partie s'était achevée.
Ce n'était pas un jeu. Tout se passa trop vite... Si vite. Des supplications, des cris... Et tout ce sang qui tâcha les rosiers blancs.
Elizabeth Seashells tomba sans vie sur la terre meuble, immobile, le regard vide,
toute sensualité avait quitté son corps qui n'était plus qu'une enveloppe froide et creuse. Plus tard on retrouva les trois filles assises près du cadavre de leur mère, elles aussi, immobiles, et vides. Vides d'espoir vides de tout.
Elles gardèrent le silence durant trois jours. Elles refusèrent de parler, refusèrent qu'on s'approche d'elles. Le meurtrier
présumé fut condamné à mort, euthanasié tel un animal dans les sous-sol de l'hôpital. Le bruit court que cette après-midi de février
les trois filles Seashells auraient assisté au meurtre de leur mère, la scène se déroulant sous leurs yeux terrifiés. Tant de mystères entourent cette sinistre affaire, le drame est connu de tous. La vérité elle est dissimulée.
Gardée pour toujours à l'intérieur du labyrinthe.
Quand il s’agit de survivre, le corps humain est plein de surprises. Alors que Melody, Harmony et Euphony
n’avaient pas la force de se battre ou de vivre avec cette vérité, elle disparue.
Elles décidèrent d'oublier, simultanément. Le traumatisme fut tel qu'il
raya les souvenirs, il transforma le passé, il allégea les souffrances.
Tout s’effaça. Elles étaient capable de laisser une autre histoire prendre place pour échapper à cette réalité trop dure qui ne pouvait exister à leurs yeux. Elles la gommèrent de leur mémoire. Ainsi,
leur père ne se trouva plus sur le lieu du crime, ainsi
il n'avait pas tué leur mère. Ainsi elles n'avaient pas admettre le monstre qui se cachait dans leur demeure. Elles devaient oublier, elles pouvaient aimer.
Harmony grandi et devint la jeune fille comme il faut que son père désirait qu'elle soit. Marchant dans les traces de son aînée, la seule séquelle qu'elle garda de ce jour funeste ne fut que
cette interdiction formelle de prononcer ce prénom. Ce prénom que sa mère avait choisi, désiré et aimé. Tout le monde pensa que ce n'était qu'une lubie qui passerait, mais ce ne fut pas le cas. L'hystérie pouvant la gagner en quelques secondes si jamais il été prononcé devant elle. Alors Harmony Seashells devint Pearl-Anthia Seashells, puis rapidement
Pearl Haymond lorsqu'elle rencontra Lord Duncan Haymond à
Chicago en 1945. Ils tombèrent follement amoureux, se marièrent dans la tradition peu de temps après, son père était ravis de cette union des plus respectables. Il y eut le cabaret... La danse, les disputes,
l'infidélité, la découverte. Il y eut l'élément déclencheur et l'eau.
Toute cette eau qui s'insinuait lentement dans ses poumons. Enfin il y eut
cette vengeance, cette quête de justice, cette fureur ardente. Tout se termina dans le noir.
La vérité avait émergé, elle émerge toujours.
Pearl avait beau vouloir noyer ses démons, ces derniers savaient nager...
♜ Quelles sont les névroses dont souffre votre personnage ? Comment sont-elles apparues ? Quel est le déclencheur et dans quelles circonstances se manifestent-elles ? Est-il à un stade avancé de sa maladie mentale ? Son état s'améliore-t-il depuis sa venue à Rosewood où au contraire se dégrade-t-il ? /!\ Uniquement pour les personnages souffrant d'un quelconque trouble (peu importe lequel, les phobies et les tocs sont à prendre en compte). écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question
♜ Comment se comporte votre personnage avec les patients de l'asile ? (ceux de l'aile ouest comme est) Et avec le personnel ? Les psychiatres et docteurs ? (à adapter selon la position de votre personnage, si ce dernier est médecin il ne parlera pas de ses confrères comme le ferait un patient et vice versa. Les patients ont certains rapports entre eux, le personnel également.) écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question
♜ Quel est le lien entre votre personnage et le conte dont il est issu ? Est-ce par ses névroses ? Sa vie ? Ses rapports sociaux ? Un mélange de tout cela ? Autre ? (expliquez en quoi votre personnage rappelle son conte et le personnage de conte qu'il incarne. Ex : Si vous jouez la petite fille aux allumettes (CF PV) il faut nous parler de sa relation avec son paternel, son lien étroit avec le feu ect... Bref, quel parallèle faite-vous entre votre perso et le conte?) écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question
♜ Quelles sont ses impressions sur les événements étranges de l'asile ? A-t-il des souvenirs de ce qu'il vit à Wonderland ? Si oui, de quelle façon ? écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question
♜ A Wonderland votre personnage subit-il déjà des transformations ? Que pense-t-il de ce monde ? Comment aborde-t-il les dangers qui s'y trouvent ? Le voit-il comme un enfer ? Une échappatoire ? Une cour de récréation ? écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question, écrire ici votre réponse à la question